La perte de l’odorat chez les petits mammifères amphibies

Résultats scientifiques Ecologie et environnement

Une étude internationale dirigée par Quentin Martinez et Pierre-Henri Fabre de l’Institut des sciences de l'évolution de Montpellier a démontré de nombreuses pertes indépendantes (ou convergentes) des facultés olfactives chez les petits mammifères amphibies. S’il est bien connu que les facultés olfactives sont extrêmement réduites chez les mammifères aquatiques (vivant uniquement dans l’eau) tels que les cétacés ou les lamantins, ces connaissances sont limitées chez la multitude de petits mammifères amphibies (ceux qui vivent partiellement dans l’eau). Ces travaux font l’objet d’un article dans la revue PNAS en mars 2020.

Comment percer le secret de convergences évolutives ? Une étude au long cours menée notamment par les scientifiques de l'ISEM.

A lire sur le site de l'INEE

Référence

Martinez, Q., J. Clavel, J. A. Esselstyn, A. S. Achmadi, C. Grohé, N. Pirot, and P.-H. Fabre. 2020. Convergent evolution of olfactory and thermoregulatory capacities in small amphibious mammals. Proc. Natl. Acad. Sci.