L’aquaculture face au réchauffement climatique et aux risques d’antibiorésistance

Communiqué de presse Ecologie et environnement

L’antibiorésistance est responsable d’environ 700 000 morts chaque année dans le monde. Pour documenter ce phénomène, une équipe de chercheurs de l’Institut des sciences de l'évolution de Montpellier (ISEM - CNRS / U. Montpellier / IRD / EPHE) alerte sur le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques en aquaculture, affectant la production mondiale de poissons et la santé humaine. L’étude, publiée dans Nature Communications le 20 avril 2020, établit pour la première fois le lien entre réchauffement climatique et risques accrus d’antibiorésistance, et met en garde contre l’usage abusif d’antibiotiques.

Cette étude relayée par le CIRAD analyse comment les aquaculteurs utilisent largement les antibiotiques, pour traiter ou prévenir les maladies au sein de leurs élevages. Or, certains usages inappropriés s’avèrent inefficaces et favorisent l’apparition de bactéries résistantes aux antibiotiques.