Puiser dans les sciences non-anglophones pour la conservation de la biodiversité mondiale

Résultats scientifiques Ecologie et environnement

L'anglais est considéré comme la langue internationale des sciences. Mais une nouvelle collaboration internationale vient de démontrer qu’une étude scientifique sur quatre, démontrant l’efficacité d’actions de conservation de la biodiversité, est en fait publiée dans d’autres langues. L’étude, issue de la collaboration d’une soixantaine de chercheurs à travers le monde et publiée dans PLOS Biology, montre que d’importantes connaissances scientifiques restent ainsi inexploitées lorsque les stratégies de conservation ignorent la science non-anglophone.

Afin de ne pas se couper de l'apport de la science publiée dans d'autres langues que l'anglais, l'équipe internationale de scientifiques à laquelle a participé le CEFE a étudié 419 679 articles évalués par des pairs et publiés dans 16 langues autres que l’anglais entre 1888 et 2020, dans un large éventail de domaines tels que la biodiversité, l'écologie, la biologie de la conservation, la sylviculture et les sciences agricoles.

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Référence

Amano T, et al.. Tapping into non-English-language science for the conservation of global biodiversity. PLoS Biol. 2021 Oct 7;19(10):e3001296. doi: 10.1371/journal.pbio.3001296. PMID: 34618803; PMCID: PMC8496809.