Identification d’un mécanisme clé pour surmonter les troubles de la communication sociale dans l’autisme
Une étude récemment publiée dans Cell Reports Medicine et réalisé chez la souris, a révélé des résultats prometteurs concernant le rôle de la somatostatine dans la gestion des troubles de la communication sociale associés à l'autisme. Les scientifiques ont mis en évidence que, face à la résistance à l’ocytocine observée chez certaines personnes autistes, la somatostatine pourrait jouer un rôle crucial en relayant les effets de l’ocytocine et de son homologue, la vasopressine, dans une région du cerveau liée au contrôle des émotions et de l’empathie.
Les scientifiques de l'IGF notamment ont révélé dans cette étude que l’utilisation d’un antagoniste de la somatostatine apparaît comme une alternative prometteuse aux thérapies à base d’ocytocine ou de vasopressine, en particulier pour les déficits de communication sociale dans les maladies neuropsychiatriques où une résistance endocrinienne, due à un déficit des récepteurs à l’ocytocine, est présente.
Référence
Borie AM, Dromard Y, Chakraborty P, et al. Neuropeptide therapeutics to repress lateral septum neurons that disable sociability in an autism mouse model. Cell Rep Med. Published online October 10, 2024. doi:10.1016/j.xcrm.2024.101781