Visite de la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau et du PDG du CNRS, Antoine Petit, à Montpellier

Institutionnel

Lundi 18 juillet, la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, a visité plusieurs laboratoires de recherche à Montpellier et ses alentours. Elle a ensuite annoncé les lauréats de la deuxième vague des appels à projets Programmes et Équipements Prioritaires de Recherche Exploratoire (PEPR).

Sylvie Retailleau était accompagnée d’Antoine Petit, PDG du CNRS, de Stéphane Blanc, directeur de l'Institut Ecologie et Environnement (INEE) et d’Agnès Mignot, directrice adjointe scientifique « Ecologie, évolution et biodiversité » de l’INEE. Jacques Maddaluno, directeur de l’Institut de Chimie (INC) et directeur scientifique référent pour l’Occitanie était également présent, ainsi que Jérôme Vitre, délégué régional Occitanie Est.

Visite de l’Ecotron Européen de Montpellier

Sylvie Retailleau a été accueillie à l'Ecotron par Hussein Bourgi et Laurence Cristol, respectivement sénateur et députée de l’Hérault, Brigitte Devoiselle, maire de Montferrier-sur-Lez et Sophie Béjean, rectrice de la région académique et de Montpellier.

La ministre Sylvie Retailleau, accompagnée d’Hugues Moutouh, préfet de l’Hérault, salue Brigitte Devoiselle, maire de Montferrier-sur-Lez.
La ministre Sylvie Retailleau, accompagnée d’Hugues Moutouh, préfet de l’Hérault, salue Brigitte Devoiselle, maire de Montferrier-sur-Lez © CNRS / Maé Decollogne

Alexandru Milcu, directeur scientifique et Olivier Ravel, directeur technique de l'Ecotron, ont présenté la structure et les expériences en cours.

Alexandru Milcu et Sylvie Retailleau
Alexandru Milcu, directeur scientifique de l'Ecotron et Sylvie Retailleau, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, discutant devant les mésocosmes de l'Ecotron © CNRS / Maé Decollogne

L’Ecotron est une unité d’appui et de recherche de l’INEE du CNRS. Il est ouvert aux équipes de recherche nationales et internationales dans les domaines de l’écologie, de la biologie des populations et des communautés et de l’agronomie.

L’ Ecotron permet simultanément le conditionnement climatique d’écosystèmes de différentes tailles et la mesure en ligne des flux de matière et d’énergie liée à différents processus écophysiologiques. Cette infrastructure de recherche s’interface entre les expériences menées in situ et celles réalisées en laboratoire.

Echange avec les scientifiques du projet Solu-BioD de l'Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier

Après avoir visité le Centre de Biologie pour la Gestion des Populations (CBGP - Cirad, INRAE, IRD, Montpellier SupAgro), Sylvie Retailleau s'est rendue à l'Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier (ISEM - CNRS, UM, IRD, EPHE, Cirad, Inrap). Les chercheurs et chercheuses lui ont présenté le programme Solu-BioD.

En réponse à la crise environnementale actuelle, les solutions basées sur la nature (NbS) sont de nouvelles stratégies à fort potentiel qui permettent à la fois de relever les défis sociétaux (y compris le changement climatique et la création de nouveaux emplois), d'améliorer le bien-être humain et de maintenir la biodiversité.

La France est confrontée au paradoxe d'accueillir des recherches internationales de haut niveau sur la biodiversité, mais d'être en retard dans l'étude des NbS. Le PEPR Solu-BioD est un programme intégré qui vise à débloquer cette situation, en favorisant le développement des NbS en tant que réponses transformatrices, basées sur le potentiel de la nature, face aux changements environnementaux. Il est copiloté par le CNRS et INRAE, en partenariat avec plusieurs universités, instituts et fédérations de recherche (IFREMER, IRD, MNHN, Aix-Marseille université, Université Claude Bernard Lyon 1, Université Grenoble-Alpes, Université de Montpellier, Sorbonne Université).

Annonce des lauréats de la deuxième vague des appels à projets PEPR

Sylvie Retailleau a profité de sa visite montpelliéraine pour annoncer les lauréats de la deuxième vague des appels à projets Programmes et Équipements Prioritaires de Recherche Exploratoire (PEPR).

Avec un budget de 3 milliards, les PEPR font partie du plan d’investissement France 2030. Ils visent à construire ou consolider un leadership français dans des domaines scientifiques liés ou susceptibles d’être liés à une transformation technologique, économique, sociétale, sanitaire ou environnementale et considérés comme prioritaires au niveau national ou européen.

Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, annonçant les lauréats de la deuxième vague des appels à projets PEPR © CNRS / Maé Decollogne
Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, annonçant les lauréats de la deuxième vague des appels à projets PEPR © CNRS / Maé Decollogne

Pour un montant total de 600 M€, 13 nouveaux projets ont été retenus dans le cadre de la deuxième vague de l’appel à projets sur les PEPR exploratoires. Le projet Solu-BioD en fait partie. Le CNRS est pilote ou copilote avec ses partenaires de ces 13 nouveaux PEPR.

La ministre a terminé son passage dans la capitale héraultaise avec une visite du Laboratoire d’Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier (LIRMM).